mercredi 28 janvier 2009

A Paris, il faut en vouloir pour arriver à l'heure

Bonsoir, pas de retour sur le salon e-marketing ce soir mais l'histoire de mes aventures dans le RER ce matin. Vous avez peut-être entendu parler de la cohue de ce matin dans le RER A suite à une avarie de rail. Résultat évacuation de 4000 passagers. Eh bien, j'y étais. Non, sur le quai comme sur cette photo mais dans la rame bloquée en plein tunnel. Recit.


3H30 pour arriver au palais de congrès.

7h00, bien décidé à arriver vers les 8h30 - 8h45. Je pars chercher le RER A de 7h17 en gare de Val d'Europe. Une belle place de parking trouvée, j'arrive pile-poil pour prendre la rame arrivant en gare. En début de ligne, des places restent libres... elles deviendront chères par la suite.

8h00, gare de Lyon. Je suis plongé dans le programme des conférences de la matinée. Kiubi à 9h00 - salle 253. J'ai rencontré le directeur la veille. Il a développe une plateforme de création de site en open source qui permet de gérer des dizaines de sites à la fois. Situé en plus dans l'Est (à Colmar), j'ai vraiment apprécié cet échange, avec un potentiel futur partenaire.

8h05, on vient de passer Chatelet. Le train s'arrête. Rien de bien méchant. A cette heure-ci le trafic est dense. Les arrêts temporaires fréquents. Le conducteur signale l'arrêt. Je me replonge dans le programme. MP6 à 9h45 qui présente un outil d'analyse des réseaux sociaux et communautaires. 11h Intuiti et Veolia Environnement pour parler du site canyousea. J'ai rencontré la chef de projet la veille. Le genre de prise de contact génial. Une agence très pointue dans le webmarketing, le référencement et la rédaction web qui est en attente urgente de nouveaux talents pour répondre aux nombreux contrats récents.

8h15, le chauffeur donne des infos au compte-goutte. Des techniciens sont sur les lieux. Une rame est arrêtée devant nous à quai à Auber. Impossible d'avancer. Ils vont placer des guides sur une rail qui a une avarie. 8h30. Il fait de plus en plus chaud. Les gens commencent à se parler. Révolution dans le métro parisien. 8h45. Les techniciens font des soudures. Il fait très chaud. Je laisse ma place à une dame qui se sent mal. Des malaises sont annoncés à l'haut parleur. Le conducteur fait le tour de la rame. Certains ont tiré sur les freins d'urgence.

9h10. On évacue le RER A. Les portes s'ouvrent mais les personnes n'avancent pas. Je saute. Plus d'un mètre. Des agents font vider les voitures de devant. Je suis coincé entre la rame et un mur. Ca ne bouge pas. De l'autre côté les personnes des wagons d'après passent par la voie d'en face. Encore une fois, je suis bloqué dans la mauvaise file. Ambiance ubuesque où nous sommes à la queue leu leu pendant 45 minutes pour faire 150m.



10h00. Sortie du RER A. Il faut que j'arrive à 11h et il ne me reste que 4 stations. Ligne 9 puis arrivée sur le quai de la ligne 1 à Francklin Rooselvlet et là, patrata, nouvelle cohue. 4 rames pour accéder à l'intérieur. Une charge en bonne et due forme, tel un trois-quart de rugby et hop je bourre tout le monde pour entrer. Vous voyez l'image des sardines dans leur boîte quand l'ouvrez. Le métro, c'est pareil ! Arrivé à 10h30 au salon.



Il faut soit être très motivé pour supporter ces péripéties avant d'arriver aux conférences, soit être maso. Je dois être être un peu des deux.

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